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11/11/2015

Collectivités rackettées : les contribuables paieront

L’emprunt toxique est désormais un mauvais souvenir mais un souvenir qui laisse des traces : Près de quatre millions d’euros partis en fumée qu’il va falloir payer durant de longues années.
Le conseil municipal avait le choix entre deux mauvaises solutions, il a choisi la moins aventureuse et je suis solidaire de ce choix. Pourtant, cette décision a un goût amer : En échange de la neutralisation de l’emprunt toxique, il nous a fallu renoncer formellement à toute poursuite à l’encontre des promoteurs de l’arnaque.
Craon n’est pas un cas isolé et les collectivités prises au piège ont presque toutes fait le même choix dans le but de sauver l’équilibre de leur budget. Le contribuable se trouve donc la victime finale de ce scandale national. Une association de défense des contribuables pourrait peut-être entreprendre une action en justice mais il faudrait pour cela beaucoup de courage, il n’y en a pas à ce jour.


Car le racket est en effet un délit mais lorsque ceux qui s’y livrent sont en mesure d’intimider les décisionnaires jusqu’au sommet de l’Etat, il n’y a plus d’état de droit, seulement la loi du pus fort. Que les électeurs s’en souviennent pour l’avenir.

05/11/2015

Migrants ou réfugiés ?

Lors du conseil municipal du 4 novembre, monsieur le Maire a souhaité recueillir l'avis des conseillers municipaux au sujet de l'accueil éventuel de "migrants" à Craon, parlant de réfugiés ensuite.

Attention, de quoi parlons nous : de migrants et de réfugiés ? Les mots ont un sens.

Des réfugiés ce sont des personnes identifiées, membres d'une communauté persécutée. Monsieur le maire a évoqué la possibilité pour Craon d'accueillir "une ou deux familles venues de Syrie ou d'Irak". Je suis favorable à l'idée de secourir provisoirement "une ou deux famille" authentiquement dans le besoin en leur souhaitant de retrouver au plus vite leur patrie pacifiée.

En revanche, nous n'avons aucune obligation à l'égard de la multitude d'aventuriers qui déferle depuis des mois en quête d'un eldorado européen. Plus encore, ces gens là (dans leur immense majorité des jeunes hommes dans la force de l'âge) ont pris l'initiative d'abandonner leur terre et leurs proches et se trouvent dès le premier pas sur notre sol en infraction. Nous ne devons rien à ces "migrants". Céder au nom des bons sentiments à une pression psychologique créée et entretenue par les médias aurait pour effet d'amplifier le désastre.

Précision utile : Monsieur le maire a évoqué de "généreuses" offres de mise à disposition de logements pour les réfugiés tout en précisant que toute personne ayant reçu le statut de "réfugié" a droit à toutes les aides sociales.  Une bonne aubaine en réalité pour les propriétaire de logements difficiles à louer, ils sont sûrs que les loyers seront pris en charge par les organismes sociaux... (voir ici) la misère serait elle un bon placement pour les gens avisés ?

 

Nota : Lors du conseil municipal du 18 mai, monsieur le maire nous a informé que la grande générosité de l'association qu'il dirige s'est tarie : Les réfugiés n'arrivant pas, il y avait un "manque à gagner"... Le logement a donc été réaffecté à un autre locataire.

02/11/2015

A propos du "conseil municipal enfant"

Un « conseil municipal » pour enfants va donc voir le jour. C’est gentil, c’est mignon. Sauf que nous n’avons pas été élus pour être mignons mais pour exercer des responsabilités et ces responsabilités ne sont pas celles d’un gentil animateur de centre aéré. Ce bidule n’est-il pas seulement un support de communication pour la majorité municipale, un moyen de se mettre en scène sous un jour aimable au moyen du sourire de nos enfants ? Les enfants ne sont pas des jouets. Les conseillers municipaux peinent déjà à être présent à toutes les réunions, à étudier tous les dossiers… Quand on veut s’occuper de tout, on ne s’occupe plus de rien, c’est peut-être là un mal profond de notre vie publique.

(paru dans le lien craonnais n°4)