Conseil municipal du 18 février

Débat d’orientation budgétaire :

Le budget de la commune de Craon est équilibré et stable depuis plusieurs années. Contrairement à ce qui avait été dit ou sous-entendu par certains, l’étude détaillée des comptes semble n’avoir décelé aucune anomalie, aucune irrégularité. C’est en tout cas ce qu’on peut déduire de l’enterrement des conclusions de l’audit réalisé à la demande de monsieur Gilet.

La seule (mais lourde) fragilité de nos finances réside dans l’emprunt toxique qui constitue une vraie menace pour la capacité d’investissement de la ville dans les années qui viennent (2 millions d’euros à un taux variable voisinant actuellement les 30%). S’il est vrai que cette situation résulte d’une escroquerie d’origine bancaire, je rappelle que le rapport de la commission d’enquête parlementaire  a conclu sans ambiguïté que les collectivités sont co-responsables de cette situation et se sont engagées avec trop de légèreté.

J’ai demandé à monsieur le maire d’exposer le dispositif financier promis aux associations pour compenser le nouveau tarif de location des salles (exécutoire depuis le 1^er janvier). Celui-ci a répondu que des subventions « pourraient » être attribuées en vue d’une efficacité rétroactive.

 

Budget eau :

J’ai voté contre la prise en charge par la collectivité de factures d’eau consécutive à des fuites survenues chez des particuliers. Le motif de prise en charge et son taux (variable suivant les cas de 30 à 80%) apparaissant insuffisamment argumenté.

 

Méthaniseur France Bio-gaz :

Une discussion intéressante a eu lieu sur l’avancée de la négociation avec France-Biogaz. En effet, France Bio-gaz « aurait » accepté d’envisagé de déplacer l’unité de méthanisation de 200m et de réduire la taille du projet (de 16000 à 11000 tonnes). Ces pistes sont intéressantes mais nous n’avons aucune garantie sur la fiabilité de ces informations. En l’absence de proposition précise émanant des porteurs de projet, il n’y a pas lieu me semble-t-il de valider formellement quoi que ce soit. Voter une délibération (fut-elle consultative) qui n’a pas été précisément formulée est une imprudence à laquelle je refuse de m’associer. Un tel amateurisme m’oblige à m’abstenir malgré moi sur une sujet qui mériterait des réponses claires.